Parfois, quand on est propriétaire d'une chienne, on se doit de la faire avorter. Qu'il s'agisse d'une fugue, ou d'une saillie non désirée, plusieurs raisons vont justifier un avortement provoqué.

1 - Les raisons poussant à procéder à un avortement

Plusieurs raisons vont pousser à avorter une chienne. Que vous soyez propriétaire, éleveur ou que vous suivez une formation pour devenir éleveur canin, voici tout ce qu'il faut savoir :

a - Se débarrasser d'une portée non désirée

  • Votre protégée a été saillie par un chien inconnu lors d'une fugue ou lors d'une promenade.
  • Vous doutez du pedigree de l'étalon choisi pour la saillie.
  • Vous êtes en désaccord avec le propriétaire du mâle et vous souhaitez éviter une situation de litige.

b - La portée est risquée pour la chienne

Parfois, on est obligé de faire avorter son toutou pour des raisons de sécurité et de santé. En voici les principales :

  • Le mâle qui l'a saillie est trop gros et la mise bas s'annonce trop compliquée.
  • La santé de la chienne ne permet pas une gestation et une mise bas en toute sécurité.

 

2 - À quel moment procède-t-on à un avortement ?

Dès qu'on suspecte une gestation non désirée, il faut consulter son vétérinaire. Il procédera à un frottis, si la consultation a lieu juste après la saillie, ou bien une prise de sang ou une échographie si on le consulte deux à trois semaines après.

L'avortement se fait au plus tôt, jusqu'au 45ème jour de gestation.

 

3 - Déroulement de la procédure

L'avortement provoqué a lieu chez le vétérinaire. Il va procéder à deux injections d’Aglépristone à 24 heures d'intervalle. S'il a lieu tôt, vous ne vous en rendrez même pas compte vu que les fœtus seront résorbés.

L'injection d’Aglépristone peut même se faire en cas de doute vu qu'elle ne présente aucun risque à une chienne non-gestante.

Le vétérinaire peut aussi faire un avortement couplé à une stérilisation en retirant l'utérus de la chienne.

 

4 - Inconvénients et risques

  • Prix élevé : ceci concerne surtout les races de grande taille vu que le prix est proportionnel au poids de l'animal.
  • Risque augmenté d'infections utérines, surtout si l'expulsion du fœtus n'est pas complète.