Tout comme l’homme, la chienne peut faire face à des difficultés de reproduction pouvant aller de l’infertilité à l’avortement spontané. Afin de tout savoir sur le sujet, il faut suivre une formation elevage de chien dans le but de devenir un professionnel. Ce dernier pourra diagnostiquer ces problèmes et leur trouver des solutions pour mener à bien une portée.

L’infertilité

Mauvais timing

Parmi les raisons qui font qu’une chienne ne puisse pas tomber enceinte est qu’elle se soit accouplée en dehors de sa période fertile. Il faut savoir que le cycle sexuel d’une chienne varie d’une race à une autre. Il faudra donc l’accoupler au cours de ses périodes de chaleur. Un bon éleveur canin ne suit pas un calendrier préétabli, mais adapte plutôt ses accouplements en fonction des races.

Le choix du mâle

Une chienne peut refuser de s’accoupler avec un mâle qu’elle ne connaît pas ou qu’elle n’apprécie pas tout simplement. Parfois, il faut essayer plusieurs mâles avant qu’elle n’accepte l’un d’entre eux. Ceci permet également à l’éleveur de connaître ses goûts.

Le poids

Être en surpoids ou en sous-poids peut aussi se répercuter sur la conception, et même la mise bas. 

Problème hormonal

Certaines études scientifiques incriminent l’hypothyroïdie comme potentielle cause d’infertilité, mais ceci reste peu fréquent.  

Avortement spontané

Ce phénomène va se manifester soit par la résorption du fœtus ou par son rejet. Il peut être dû à plusieurs causes dont la malnutrition, traumatisme, infection, difficulté à maintenir un niveau de progestérone normal, des anomalies au niveau de l’utérus, etc.

 

L’éclampsie  

Il s’agit d’un trouble qui peut toucher une chienne gestante ou en cours d’allaitement et peut lui être fatal. En effet, le taux de calcium dans le sang de la chienne va chuter drastiquement, et ce, pour plusieurs raisons : production de lait, malnutrition, malabsorption du calcium par les intestins. Les symptômes courants se manifestent par une fatigue, une respiration haletante, nervosité, salivation, difficultés à marcher, etc. Dans ces cas, il faut emmener la chienne en urgence chez un vétérinaire pour que son état n’empire pas. 

 

La dystocie  

C’est une complication de la mise bas plutôt rare. La chienne aura des difficultés au cours de l’accouchement dus à un fœtus d’une taille importante, un petit pelvis, une inertie de l’utérus (ne se contracte pas pour expulser le fœtus) ou encore une malposition des bébés.

 

La mammite

Il s’agit d’une inflammation et d’une infection des glandes mammaires qui survient durant l’allaitement et peut provoquer des douleurs importantes. Un éleveur professionnel se doit de palper les mamelles tous les jours pour vérifier qu’elles ne sont pas douloureuses, anormalement gonflées ou dures.

Aussi, le lait devrait être quotidiennement surveillé afin de détecter n’importe quelle anomalie : changement de couleur ou de consistance. Évidemment, il faut consulter un vétérinaire qui pourrait prescrire des antibiotiques et donnera des conseils quant à la poursuite de l’allaitement. 

 

Infection utérine 

Appelée aussi métrite, c’est une infection de l’utérus qui survient quelques jours après la mise bas. Elle va se manifester par des sécrétions vaginales malodorantes et de couleur brunâtre voire noirâtre. La chienne est aussi fatiguée, manque d’appétit, ne produit pas assez de lait et montre peu de signe d’instinct maternel.

Par ailleurs, le pyomètre est une infection pouvant toucher l’utérus qui se remplit de pus. Cette maladie apparaît quelques semaines après la période de chaleur et présente des symptômes typiques : vomissements, diarrhées, soif excessive. Si le col de l’utérus est ouvert, il y aura des sécrétions vaginales anormales pouvant être sanglantes. S’il est fermé, l’abdomen va se gonfler.

Comme il s’agit de deux infections d’origine hormonale, la meilleure façon de les prévenir est de stériliser la chienne. Pour les éleveurs, il est important de surveiller de près toute chienne durant les périodes de chaleur pour éviter que ce genre de maladies ne surviennent.