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Les chiens, comme tous les mammifères, présentent un risque accru d'attraper une multitude d'infections bactériennes, parasitaires et surtout virales pouvant être mortelles dans certains cas. Ainsi, la vaccination de ces animaux s'avère d'une importance capitale pour prévenir ces maladies. Alors, si vous venez d'adopter un nouveau chien, cet article vous aidera certainement à comprendre tout ce qui concerne sa vaccination.

Le vaccin pour chien consiste à lui injecter un microbe atténué qui va stimuler par la suite la production des anticorps capables de protéger l'organisme contre des infections spécifiques. Par conséquent, le système immunitaire va acquérir une mémoire lui permettant d'avoir une réponse à la fois rapide et forte en contact avec l'agent pathogène.

C'est à partir de l'âge de deux mois que votre chiot doit recevoir sa première vaccination. En effet, pendant les premières semaines de vie, il est protégé par les anticorps contenus dans le lait maternel plus précisément dans le colostrum, en attendant que son système immunitaire devient mature.  

Les vaccins pour chien sont répartis en deux grandes catégories :

a. Les vaccins indispensables :

L'administration de ces vaccins protège contre des maladies courantes et alarmantes auxquelles les chiens sont exposés partout dans le monde. Ils sont regroupés sous l'abréviation (CHLRP) :

• La maladie de Carré (Distemper Canin) : c'est une infection virale extrêmement contagieuse qui peut être soit aéroportée soit transmise par une muqueuse atteinte d'un autre animal. Il en résulte une atteinte neurologique grave, des écoulements nasaux abondants, des problèmes respiratoires, etc.)
• L'hépatite contagieuse canine (hépatite de Rubarth) : c'est une affection virulente qui attrape les chiens par l'intermédiaire des sécrétions d'un autre chien (urine, salive, fèces, etc.). Elle se manifeste par un état fébrile, une atteinte hépatique grave et une gastro-entérite.
• La leptospirose : c'est une infection bactérienne dont les symptômes sont étroitement semblables à la grippe (fièvre, perte d'appétit, nausées, vomissements, etc.).
• La rage : c'est une maladie virale qui représente un véritable danger pour l'homme étant donné qu'aucun traitement efficace n'a pas été prouvé. Cette infection provoque principalement une encéphalite, des atteintes nerveuses et un changement du comportement brusque marqué par l'agressivité.
• La parvovirose canine : la transmission se fait par le contact avec les selles ou les vomissements d'un chien malade. Le virus responsable déclenche une léthargie, des symptômes gastro-intestinaux, une déshydratation intense et un affaiblissement extrême.

b. Les vaccins optionnels :

• La piroplasmose : c'est une affection causée par la morsure des tiques et qui induit une forte fièvre, une intoxication rénale et hépatique, etc.
• La toux du chenil : cette infection bactérienne attrape les chiens qui fréquentent les chenils. Une toux rauque et un écoulement nasal abondant accompagnent l'atteinte.

Les vaccins doivent être pratiqués par un assistant vétérinaire dans un cabinet. De surcroît, il est préférable de prendre l'avis d'un vétérinaire pour adapter le protocole, selon plusieurs paramètres : le mode de vie, la vaccination ou non de la mère de votre chiot, l'environnement et la situation épidémiologique de la région.

Classiquement, le chien reçoit une première injection destinée à le protéger contre la maladie de Carré, l'hépatite, la leptospirose et la parvovirose à l'âge de deux mois. Un mois plus tard, un rappel de la primo-vaccination doit être effectué auquel s'ajoute le vaccin contre la rage. Il est indispensable de renouveler les vaccinations du chien chaque année régulièrement. Ainsi, il sera immunisé contre ces infections fatales pendant toute sa vie.

Il est à noter que les chiens la vaccination contre la rage est obligatoire pour un chien qui voyage et cela doit être inscrit dans un passeport européen.

Les effets indésirables sont rares et se manifestent rapidement après l'injection. En fait, ils se limitent à une douleur ou un nodule au niveau du point de l'injection. Une simple application d'un anti-inflammatoire local soulage le chien. Parfois, on peut observer un état de fatigue passager, une diminution de l'activité du chien et des vomissements minimes.